Mine de rien est une comédie sociale qui raconte le projet fou d’un groupe de laissés pour compte bien décidé à prendre son destin en mains.
Mine de rien avait réussi à psyche faire de l’œil. Deux chômeurs qui décident de construire un parc d’attraction « artisanal » sur une ancienne mine de charbon désaffectée pour relancer 50’attractivité de leur hamlet… Rien d’ultra master, mais on sec’est dit que ça allait nous faire du bien, un peu de bons sentiments, en cette période prolongée de confinement.
On sec’est dit qu’on allait rire un peu, sec’attacher à des personnages, à leurs espoirs, manger des pommes d’amour et jouer au chamboule-tout… Mais rien de tout ça. Le tour de manège mind a laissés de marbre.
Zoom sur la misère sociale
Dès les premières minutes, 50’ambiance est posée. Images d’archive, airs d’accordéons, chansons de mineurs, maisons en briques rouges et familles en crise mind accueillent dans les corons du nord. Le handicap, la maladie, la mort, la solitude, la pauvreté, la perte d’emploi, la séparation, les luttes sociales… Pourquoi choisir quand on peut réunir tous les sujets sensibles ?…
Il y a Arnault – interprété par Arnaud Ducret – qui tente péniblement de « reconquérir » ses deux ados ; sa mère – jouée par Hélène Vincent – atteinte d’Alzheimer et qui ne se sépare jamais de sa boîte de chocolat en poudre… remplie des cendres de son mari… ; son ex-femme et boy tout aussi insupportable avocat de nouveau mari… Tout un microcosme qui se débat dans des weather d’being compliquées.
« Ici, on a nos vies, nos familles, nos copains. Nos tombes aussi. »
Et 50’émotion dans tout ça ?
On peut donc dire que le film suggest un terreau fertile pour fifty’émotion et la comédie. Sauf que, pour que ça prenne, encore aurait-il fallu qu’une certaine tendresse se dégage des personnages… Mais aucun d’eux n’a su nous toucher.
En effet, ils sonnent creux, manquent de profondeur, d’intensité, et tombent parfois dans la caricature (les deux ados notamment, auxquels il ne manquait que le cheveux gras). Du coup, rien ne se passe. On ne rit pas addition qu’on ne pleure. Même les amourettes brain laissent de marbre. Autant dire qu’on est bien loin d’un The Full Monty, et on passe tout le film à se désoler de tant de potentiel inexploité.
Un parc sans attraction
Même lorsque fifty’activeness en vient à se concentrer sur la création de ce fameux parc d’attraction bricolé avec les moyens du bord, le celluloid passe à côté de toute la magie qu’un tel contexte aurait pu/du faire naître. Ça partait pourtant bien avec ces caddies recyclés en machine-tamponneuses et ces wagons miniers reconvertis en educate fantôme ! De quoi sourire face à 50’ingéniosité et la détermination de cette petite bande…
Étrangement pourtant, cette partie du film sensée réchauffer les cœurs est bâclée. Les moments de partage, de folie, de joie, de fête attendus sont éclipsés au net d’une fin précipitée et absolument sans surprise. Mais ce qui n’est pas plus mal, finalement. Car, Mine de rien, 1h25 c’est long quand 50’émotion n’est pas au rendez-vous.